une présentation peu courrante

Assise sur son lit la petit rouquine parlait son lapin en peluche

t'inquiète pas juliette faut pas pleuurer, tu sais les fille qui font rien qu'a pleurer c'est nul! pis moi suis là ! je vais te protéger même si m'man est plus là...

les yeux de la gamine étaient malgré ses dire embuaient de larmes.. perdre sa maman a 4 ans c'était pas une chose que l'ont gère facilement encore moins aussi jeune
mais attrapper la scarlatine a cet époque n'était pas non plus quelque chose de bénin.. et Lilas sa maman l'avait appris a ses dépend

Agathe serra très fort son lapin et se mit a sangloter en silence, elle ne voulait surtout pas que sa nourrice a coté l'entende, cette nourrice qu'elle n'aimait pas du tout! elle n'avait aucune envie d'être surprise en position de faiblesse! face a cette mégère

il faut dire que depuis la mort de Lilas Bérénice n'avait pas était très douce avec elle, oui la gamine l'encombrait et elle ne se génait pas pour le lui faire comprendre
cela avait commençait quand elle avait prit tout se que pocessédait la petite pour le revendre sur le marché, tu me coute une fortune en nourriture lui avait fulminer la femme. et elle avait emporter robes, chausses, bas, et même ses joués

la gamine avait bien tenté de l'en empêcher en lui atrappant le bras et en la mordant le plus fort qu'elle put!..
mais cela n'avait mené a rien a part lui rendre la position assise douloureuse pendant plusieurs jours! les correctiont elle n'avait jamais connue cela avant, mais depuis qu'elle avait emmenage cette maison froide elle pouvait et gouter au quotidien

bien sur en général celle ci était justifier car il falait connaitre l'enfant pour savoir qu'elle n'était pas de tout repos..
bien que pour le moment la tristesse d'avoir perdue sa maman l'avait un peu assagit..

bef alors qu'elle laissait allé son chagrin dans les bras de son lapin juliette, la seule choses qu'elle avait sauvé de la vente forcé en la cachant sous une latte du planché , Bérénice entra dans la chambre sans frapper balança un baluchon sur le lit et fulmina

prend tes affaires on part en voyage..

la gamine avec une tel entré avait fait un bon en arrière immédiat et lavait regardait les yeux ecxorbité, se demandant se qui pouvait bien se passer..
elle rétorqua sans même réfléchir

nan !! fait le toi même, suis pas ta boniche!

VLAN! une main s'écrase sur la petit joue jouflue..
la gamine baisse alors les yeux en posant sa petite menotte sur sa joue douloureuse! elle a envie de pleurer mais prefere serrer les dents ...

la porte se ferme en claquant et c'est ce moment que choisit la lèvre de la petiote pour trembler de tristesse..
elle fourre alors le peu de bien qu'il lui reste sans le petit le poche qu lui a donne la mégère comme elle l'appel il est tellement vide qu'il est loud comme trois plume mais c'est tout ses trésor toute son histoire et elle le tien serrer contre elle pour ne ppas l'oublier...
elle renifle un coup... essuit ses joue humide et sort de la chambre dans un soupire

et se plante devant la femme..

ou qu'on va? ..
tais toi !! et monte dans la charette!

épaules voutaient .. elle là suis et sans parler .. c'est d'ailleurs la dernières phrase qui soortit de sa bouche pour le restant du voyage..

Elle avait préparé les chevaux, il était temps d'accomplir cette mission pour pouvoir enfin prendre un bateau et partir loin très loin de tout ce qu'elle ne pouvait plus supporter.

Sur elle peu de choses, pas de souvenir à part ceux qu'elle avait en tête, la Bérénice comptait voyager léger pour aller le plus vite possible vers ce fameux domaine. Elle s'était aussi assuré que la petite ne trimballerait pas non plus un tas de choses inutiles. Puis là où elle allait aller, du peu qu'elle avait pu lire dans les missives échangées, il semble qu'elle ne manquerait pas de grand chose.

Bérénice sortit tenant les chevaux par leur brides, elle se planta au beau milieu de la cour regarda la battisse qu'elle habitait depuis trop longtemps déjà et dans laquelle, elle n'avait pas vécu que de belles histoires.
Elle attela un des chevaux la voiture puis attacha l'autre derrière avant de monter chercher l'enfant.

Bien sur, il avait fallu qu'elle complique le départ, cette petite n'était pas capable de faire simplement ce qu'on lui disait. Enfin, une fois encore elle s'était imposée pour qu'elle obéisse un peu et cesse de lui faire perdre plus de temps encore.

Elle la regarda monter puis lui tendit une couverture.

Mets toi là dessous, pas envie que tu attrapes froid, on pourrait encore me le reprocher. Et pour une fois ne discutes pas !

Pas un mot de plus pour Bérénice qui sauta sur le siège avant de saisir les rênes les faisant claquer sur la croupe du cheval afin de se mettre en route vers Montmilcent.
Elles voyageraient une bonne partie de la nuit.

Vlan ,, d'un coté dans la charrette ,, vlan de l'autre coté
le chemin fut plein de ballottement, se qui ne déplut pas a la petite car l'angoisse d'aller dans un lieu inconnue avait prit le dessus et elle c'était promis de ne pas fermer l'oeil au cas ou la mégère est l'envie de l'abandonner dans un coin. Pas qu'elle aimer cette femme mais au moins avec elle elle pouvait manger et dormir au chaud et la gamine savait que c'était déjà beaucoup, la rouquine était jeune serte mais assez intelligente pour savoir qu'il fallait préserver sa survit

mais la gamine n'était une sur enfant et après deux long jours de chahut elle avait fini pas sombrer dans le sommeil du juste
un sommeil apaisant avec une mère aimante,, sa mère ,, qui lui jurer que tout allé bien se passé qu'il fallait qu'elle est confiance en sa décision
et que bientôt elle serait a nouveau heureuse. Elle était la la rassurant sur un avenir meilleurs que celui qu'elle aurait eu avec Bérénice
mais la gamine ne comprenait pas de qu'elle avenir parler sa maman et n'arrêter pas de lui demander qu'est ce qui allé se passer,,
sa mère alors se mit a genoux et la serra fort très fort
quel doux rêve que de sentir les cheveux de de sa maman sur son visage, de sentir son odeur a ses narines ,,
elle en eu les larmes au yeux ,, et quand elle planta ses yeux sa mère lui murmura,,,
soit forte ma chérie soit forte,, tu va allé ,,,

le rêve se stoppa net quand a la place du visage doux de sa maman ce fut les rayon du soleil qui l’éblouir

MAMAN ! MAMAN !

Elle s''assit dans un sursaut a la recherche de la douce présence maternel ,, mais a la place elle ne vit que la mégère qui avait enlever la couverture de sa tête
lui offrant le plus doux des réveilles,,,

elle lui lança des flammes de son regard endormis

On est arrivé ! Reste la !

Ses yeux se portèrent sur le domaine qui s'étendait sous ses yeux, des yeux plein d'interrogations

mais où était elles que faisaient elle ici .. ??

elle resta dans la charrette et seul ses yeux et ses cheveux roux sortirent de derrière les panneau de bois de la charrette
son corps tremblait de peur ,, sans qu'elle ne puisse le contrôler
elle regarda alors Bérénice se diriger vers la porte et retiens son souffle comme pour ne pas se faire remarquer. On sait jamais peut être qu'on allé l'oublier ,,

Enfin elle put apercevoir les grilles du fameux domaine, étrangement elles étaient ouvertes, laissant les terres intérieures et les jardins accessibles à tous.
Certainement un oubli, puisqu'en général ce genre de domaine reste privé.

Lentement elle avait rejoint la courette, parcourant les allées et forcée de constater que les lieux étaient entretenus avec gout.
Le gamine dormait sous sa couverture, ainsi Bérénice pouvait profiter du silence qu'elle appréciait de plus en plus avec les années. D'autant que cette enfant passait son temps à geindre. Enfin cette fois, sa mission touchait au but, dès qu'elle aurait échangé avec le fameux géniteur elle récupèrerait son cheval pour retrouver la poussières des chemins vers une destination encore inconnue.
L'attelage était celui de son amie et Bérénice considérait cela comme l'héritage de la petite, c'était peu certes mais sa mère, n'était qu'une roturière et n'avait pas pu faire mieux. D'un autre côté c'était déjà ça, d'autres enfants n'en avaient pas autant. En plus avec un peu de patience elle aurait en plus un père, chose qu'elle n'avait pas connu jusque là.

Bérénice était donc satisfaite d'avoir presque accompli sa mission. Mais il restait encore à avoir cet entretien avant de retrouver sa liberté et elle espérait qu'elle n'aurait pas poiroter des heures avant que le sieur montre le bout de son nez.

Un fois dans la courette elle sauta de la voiture, réveillant énergiquement la fillette. Après lui avoir demandé de ne pas bouger elle s'approcha de la porte du domaine et tapa assez fort pour qu'on l'entend du premier coup. Puis elle attendit, qu'on vienne l'accueillir en préparant son discours.

Le jeune Ed était partit dans la bibliothèque prendre un livre et depuis qu'il avait commencé sa lecture il passé d'une pièce a une autre, il avait fait un séjour en retraite et il continuer a faire des va et viens d'ici a la bas, ceux ci depuis qu'après une combat il avait eu une grave blessure a la jambe
de cette blessure il en avait eu une séquelle irréversible, se qui lui valait aujourd'hui d'avoir pour compagnon une belle canne
ce n'était point grave le jeune garçon s'y était vite habitué
c'est donc avec sa démarcher boiteuse … son livre dans une main et sa canne dans l'autre qu'il s'était perdu dans une de ses fameuse aventure de cape et d'épée dont il était friand

depuis qu'il ne combattait plus son esprit était bien plus tranquille, il n'était plus tiraillé entre les décision de sa mère et celle de son père
il pouvait donc reprendre sa vie dans ce domaine qi avait était celui de ses années de bonheur lorsqu'il était enfant, et que tout était plus simple
quand il se souvenait de ses année là il se demander pourquoi il avait grandit bien trop vite a son goût, il faut dire qu'avec des parent comme les siens il avait put profiter de sa vie sans trop de contrainte et son enfance avait était un vrais paradis
bref il était dans son livre absorbé par sa leture, dans un de ses passage ou nous sommee bouche bée a attendre la page d'après et le passage ét it si passionnant qu'il dû s'assoire pour mieux se concentrer quand tout a coup

TOC TOC TOC !


Il ne leva pas la tête pensant que Marius ferait son travail néamoin il garda son oreille attentif au mouvement que ce bruit devait provoquer ,,
mais il n'entendit les lourd pas et les grognement de mécontentement


MMMMMAARIIIUUUUUSSSS LA PORTE !!!

Il attendit mais rien toujours pas de petit homme qui fasse son boulo

pfff !! le jeune homme soupira

abandonnant son livre sur le fauteuil et se présenta a la porte il l'ouvrit brusquement agaçé de devoir quitter sa lecture
devant la mine d'une dame inconnue il ne put s'empêcher de lever un sourcils perplexe
il était peu courant que des gens entre jusqu'ici sans y être conduit a moins qu'il soit de grand amie de la famille …..

Heu …. oui ? Que puis je pour vous ?

Il resta la n'invitant même pas la femme d'entré préférant attendre la réponse tout en posant quelque instant ses yeux sur la charrette entreposé juste devant la porte ...

Marius, Marius, Marius !!! Oui ben Marius, il n'avait que deux pattes, et des petites !
Aussi ne pouvait-il pas être partout, et le moins que l'on puisse dire est que ça se bousculait en ce moment au domaine.

Ce coup-ci, c'est directement à la porte d'entrée que l'on venait frapper. Par chance, le jeune Edwin était dans les parages, perdu dans l'une de ses lectures, et avait pu aller ouvrir.

Trottinant, Marius rejoignit rapidement le hall, pour glisser son nez derrière Ed et observer.

Qui gneu c'est qui grigne ? Mais c'est une bonne femme, une de plus !! Cette maison devenait un gynécée, et il fronca son nez, dejà tordu à l'origine. Il se demandait un peu si ça n'était pas la livreuse d'enfant dont messire Eloso lui avait parlé...

Enfin la porte s'ouvrait, Bérénice leva la tête et dévisagea le jeune homme, un peu gringalet sur les bord mais pas désagréable à regarder. Cela dit beaucoup trop jeune pour avoir plus à son amie et être responsable de la catastrophe ambulante qui meublait la charrette entreposée dans la courette.

Il était propre sur lui et semblait avoir une bonne éducation, aussi elle en déduit qu'il devait être le fils bien aimé des maitres des lieux.
Alors qu'elle allait se présenter, elle fut interrompue par la vue assez surprenant d'une tête supplémentaire arrivant à peine au dessus de la ceinture du jeune homme.
Elle leva un sourcil ... ça n'était pas un chien bien que vu sa tête elle était certaine que cette chose était capable de grogner voir de mordre.
Enfin peu importe, elle n'était pas là pour étudier les us et coutumes de la demeure mais pour livrer son colis.

Heu bonjour messire, je suis Bérénice, ne cherchez pas vous ne me connaissez pas et je suis ici pour rencontrer messire Eloso même si je doute que ma visite ne lui fasse plaisir. La maitresse des lieux est informée.

En ponctuant sa phrase elle regarda le petit d'homme sans l'intention de répéter sa présentation et pour s'assurer qu'il avait tout suivi.
Puis elle attendit de savoir si elle restait sur le pas de la porte ou si on l'invitait à entrer.

Rien que de la voir, il avait envie de sauter très haut pour lui coller un taquet. L'étrangère, en plus d'un accent désagréable, avait ce regard de mépris qui l'insupportait.
Elle lui déplaisait d'autant plus que comme il l'avait pressenti, elle était celle qui risquait de chambouler la vie plutot tranquille de la maisonnée.

Néanmoins pour le savoir il fallait la laisser entrer. Et il se hissa sur la pointe de ses bottes, pour glisser à Edwin :

Je vais le chercher, et la Dame aussi. Ils sont informés.

Il avait suffi que Marius passe la tête dans l'ouverture de la porte pour qu'il comprenne.

Il réajusta sa cape et se dirigea vers l'entrée. Passant devant le petit homme :

Allez prévenir la vicomtesse, je vous prie

Une fois dans le hall, il embrassa le tableau d'un regard, salua Ed d'un signe de tête, et se planta devant la femme inconnue. Jambes legerement écartées, bras croisés, il releva le menton, presque instinctivement.

Je suis Eloso. Il semble que vous ayez un conte à me narrer, dame ?

Il s'attendait à tout, négociations financières, jérémiades, messe en latin, menaces ou servilité. Et n'avait aucune intention d'entamer la discussion.

Le jeune homme resta étonner de voir que Marius lui laissa le bon soin d'accueillir cette femme étrangère qu'il était soit disant attendu, il se demanda pourquoi il en avait pas était informer , oui haussa les épaules se disant que il n'avait jamais était informer des visite qui ne le concerné pas alors pourquoi cette fois là ?
Il s'apprêter a faire entré la dame au salon quand Oso arriva et le salua de la tête et passa devant lui pour se planter devant la dame
elle n'était pas de l'age du jeune homme elle semblait plutôt celui de sa mère ou de Oso et il se dis qu'il avait du faire sa connaissance lors de leur nombreux voyage , sauf que lorsque Eloso ouvrit la bouche ce ne fut pas un ton amicale qui en sortit

aussi il recula d'un pas et demanda d'un ton posé

je pense que je vais vous laisser vous semblait devoir vous entretenir de choses qui ne me concerne pas

sur ces mot il s'inclina en mettant respectueusement sa main sur son ventre devant la dame il fit de même devant Oso et s'éloigna vers le salon pour récupérer son ouvrage refit une rapide réapparition, afin de monter les marches de la bâtisse vers l'étage

Bérénice avait regardé s'éloigner le petit homme, avant d'en voir arriver un plus grand et s'éloigner le moyen .... que d'hommes dans si peu d'espace ... c'était bien trop pour elle qui avait déjà du mal à en supporter un plus d'une heure à moins d'un mètre.

Il fallait donc maintenant se concentrer sur l'essentiel, vu que l'intéressé était près d'elle. Elle le regarda de la tête aux pieds et planta son regard dans le sien.

En effet sire, mais vous en connaissez déjà l'introduction, la conclusion se trouve à l'extérieur.
Je suis Bérénice, devons nous parler céans ? ou m'invitez vous à entrer ? Ne vous en faites pas je ne m'imposerai pas longtemps.

Elle fixa l'homme attendant une réponse de sa part.

Il la dévisagea, avant d'observer la silhouette, le moins discretement du monde. La sympathie ne débordait pas de son regard, mais de toute façon c'était couru d'avance.

L'introduction ? C'est un fait qui n'est pas avéré, cela, madame. Mais entrez donc, et asseyez-vous si vous le souhaitez. Vous ne venez pas livrer un paquet, il vous faudra quelques arguments.

Il s'effaca pour la laisser entrer, et repoussa la porte avant de se poser , à demi assis, sur un coffre ferré.
Puis il croisa les bras, et la fixa, patient.

Alors ? Il parait que vous amenez une enfant qui serait la mienne, et vous la laissez dehors, au froid ? Voilà, par ma foi, une entrée en matière surprenante, et peu vendeuse.
J'attends des détails, des dates, des lieux et des preuves, madame. Ca n'est pas ici un orphelinat.

Deux billes bleu qui scrute, deux billes bleu rivé sur cette porte qui met un temps avant de s'ouvrir
et quand enfin elle s'ouvre c'est sur le minois d'un jeune homme, il est mignon.. serait il un amoureux secret de la mégère ? Elle le plaint d'avance si c'est le cas..
dommage la petite rousse n'entend pas se qui se dit , elle a pourtant une bonne audition mais a par le son de leur voix étouffé pas moyen de déchiffré un autre homme se présetne devant la porte celui est est petit crâpu et très laid
il fait vachement peur d'ailleurs et elle en a des frissons la gamine... puis voilà qu'il repart et arrive un autre puis le jeune homme part aussi
de vrais chaise musicale
fallait le dire si qu'on allé faire la fête se dit elle a elle même espiègle un cours instant et lâchant un sourire amusé malgré elle
puis voilà qu'enfin le dernière homme arrivé invita la dame a entré et la porte se referma sur eux

la gamine se mit alors sur son séant et ses yeux cherchèrent un indice sur les raisons de leur venu ici

la bâtisse était grande trop pour qu'il ne s'agisse que de bourgeois
elle était bien entretenue preuve qu'on y vivait... peut être de la famille de Bérénice et comme elle était deux elle venait demander a vivre ici pour avoir plus de place
c'était une super idée ca, pour un peu elle commencerai a l'aimé la petite , elle c'était toujours prit pour une princesse alors vivre dans un château c'était dans ces corde ! Pour sur !

Elle attrapa alors son baluchon et le serra très fort contre elle tout en sautant de la charrette

il était tant d'aller écouter se qui se disait dans la maison, pour cela elle se dirigea droit sur la porte et colla son oreille sur le bois
mais le silence radio lui confirma qu'il avait du changé de pièce
elle s'avança vers une fenêtre a gauche pour voir si elle voyais la silouhette de sa nourrice, mais de se coté rien
elle partit alors a la droite de la porte pour regarder par l'autre fenêtre et la elle sursauta en voyant les deux adulte debout sevant les banquette visage face a la fenêtre .. elle se baissa immédiatement

ouf il en avait fallut de pour se faire surprendre et elle ne sait pas trop se que lui aurait coûté sa curiosité
elle s'accroupit donc juste ici espérant qu'elle entendrait la conversation et se fit toute petite...
par chance juste devant cette fenêtre se trouve une jar de fleur et elle pu s'y caché grace a son petit corps de gamine

[Dans les jardins non loin de la cour d'entrée]

Leello, comme chaque matin était partie faire un bouquet pour son Emilie, bouquet qu'elle avait pris l'habitude de déposer sur le chevet de la petite qui se rétablissait doucement.
Décidément, la saint noël cette année avait été perturbée, au point que la famille ne l'avait pas fêté comme tous les ans. Il faut dire que Leello avait failli perdre la vie, que Jehan était absent depuis tellement longtemps qu'elle perdait espoir de le revoir, qu'Ed avait eu à se remettre d'une vilaine blessure à la jambe et qu'Emilie n'avait pas quitté sa couche depuis des semaines. Dans ces circonstances, l'esprit n'y était pas et la petite famille avançait doucement mais surement.

Elle était sortie en entendant l'agitation dans le Hall, Leello savait à quoi il était du car son ami s'en était ouvert à elle. Quelque part elle préférait être loin des débats, d'abord pour qu'Oso soit suffisamment à l'aise avec sa visiteuse, mais aussi car elle préférait ne pas avoir à découvrir les détails de la petite histoire. Son presque vieil ami pouvait en comprendre les raisons et il était certainement le seul. C'est donc songeuse qu'elle remontait l'allée vers la demeure alors qu'elle avait pu voir se refermer la porte principale. Ainsi elle passerait par les cuisines pour rejoindre l'étage et n'aurait à saluer personne. Mais elle cru voir une bouger dans la charrette, elle s'arrêta un instant pour observer et vit une fillette les bras chargés se diriger vers la maison. Leello sourit en voyant le manège, là où elle se trouvait, la petite ne pouvait la voir en revanche Leello avait une vu imprenable sur la scène.
Décidément la curiosité chez les demoiselle était réellement un don de naissance, lentement elle poursuivit son chemin, rejoignant bientôt la cour d'entrée, et elle fit le tour de l'attelage pour s'approcher de l'enfant.
Certaines échanges importants allaient avoir lieu, et elle ne devait pas entendre ce qui se disait. Il fallait protéger un peu cette petite fille, même si elle ne devait faire qu'un bref passage en ces lieux, de plus ce qu'elle devait apprendre n'était pas choses simple et il fallait qu'elle l'apprenne en douceur.

[Dans la courette près de la demeure]

Alors que la petite rousse s'accroupit derrière la jarre, Leello vient s'appuyer contre le mur de pierres juste dans son dos. Puis elle la regarda en souriant,

Bonjour demoiselle, vous avez perdu quelque chose peut être ? Je peux vous aider ?

Elle savait que la petite serait surprise, alors à son tour elle s'accroupit pour être à sa hauteur, mettant le petit bouquet sur ses genoux pour l'arranger au mieux, en associant les différentes couleurs que ses fleurs rassemblaient pour lui donner une belle harmonie. De cette façon, elle savait qu'elle attirerait l'attention de l'enfant, parce que les fleurs et les filles ...

Puis elle attendit la réaction de la demoiselle sans un mot de plus lui laissant le temps de se remettre de ses émotions.

Le voilà ... et alors qu'il la dévisageait Bérénice ne se gênait pas pour en faire autant. Elle n'était pas du genre à effaroucher, réaction qui plaisait en général aux hommes puisque ainsi ils avaient tendance à se sentir tout puissants.
Là était tout son problème, puisque c'est elle qui décidait de sa vie, et pour cela elle avait du se rendre à l'évidence qu'aucun mâle digne de ce nom ne pouvait le supporter. Cela dit son indépendance ne laissait que peu d'espace à quiconque. Mais ce n'était le sujet il fallait maintenant se libérer le plus vite possible de cette vision insupportable de la caricature même du genre d'homme qu'elle détestait.
C'est vrai, il ne lui manquait rien, orgueilleux, bien trop sur de lui, suffisant et surtout provocateur. Le tout dans une enveloppe charnelle assez appréciable pour masquer le reste et détourner la jeune donzelle en manque d'expérience.

Elle sourit légèrement et passa devant lui pour rejoindre une chaise et s'y installer posant ses mains sur ses genoux, s'arrangeant pour être face à lui alors qu'il s'installait sur le coffre.

Citation :

Alors ? Il parait que vous amenez une enfant qui serait la mienne, et vous la laissez dehors, au froid ? Voilà, par ma foi, une entrée en matière surprenante, et peu vendeuse.
J'attends des détails, des dates, des lieux et des preuves, madame. Ca n'est pas ici un orphelinat.

Oui messire j'amène une enfant, la votre et si je la laisse dehors c'est pour lui éviter d'entendre des choses qui pourraient lui faire de la peine. Sa mère n'aurait pas voulu ça, et vu l'enthousiasme de vos lettres je pense que j'ai bien fait. Mais rassurez vous elle est en bonne santé et sous une couverture, enfin si elle a écouté ce que je lui ai demandé pour une fois, chose peu probable en fait vu que cette enfant n'en fait qu'à sa tête. Elle est tout simplement ingérable mais ça voyez vous ce n'est plus mon problème.
Pour les détails ne m'en voulez pas mais je n'ai pas écouté aux portes, les dates n'étant pas la mère cela ne m'a pas marqué, et c'était à Fougère, un soir où vous avez ramené une petite brune dans votre tente. Cela dit, ça a du vous arriver quelques fois et pas toujours avec la même.
Enfin ce soir là c'était mon amie, et la faute à pas de chance il a fallu que pour un soir d'égarement elle ramène un souvenir.
Quand je dis un, pour tout vous dire c'était plusieurs, elle ne vous a jamais oublié et n'a jamais voulu se marier à un autre. Puis l'enfant est arrivée et c'est sur elle qu'elle à reporté son amour, à tel point qu'elle fut élevée comme une petite princesse.
La preuve de votre paternité ... messire mon ami ne confierait pas l'être le plus important à ses yeux, à un homme croisé une fois dans sa vie et assez irresponsable pour partir sans dire au revoir si ce n'était pas le père.
Croyez moi si Aristote l'avait épargnée vous n'aurez jamais eu à faire à elle, seulement voilà les choses sont différentes. Je suis désolée que cela perturbe votre petite vie tranquille mais il va falloir faire avec, et surtout prendre une décision avant que votre progéniture trouvant le temps long pousse la porte sans plus de mesure.

Bérénice fit une pause.

De toute façon j'ai un bateau à prendre et j'ai accompli les dernières volontés de mon amie et pas de place dans ma vie pour une poupée vivante. Ensuite c'est à vous de prendre la décision de l'élever ou de la confier aux bonnes soeurs. Enfin d'un autre côté vous ne semblez pas être malheureux dans un tel domaine il doit bien y avoir une pièce pour lui servir de chambre et toute une armée de domestiques pour continuer à lui donner ces allures de princesse. Mais cela ne me regarde aucunement.

Et voilà. Il en aurait mis sa main à couper. Assise comme une nonne, les mains couvrant des genoux sans doute cagneux, dans la posture caractéristique de la femme aigrie, serrée du fondement, incapable de goûter à la vie, enfermée, probablement, dans un rigorisme qu'elle devait nommer liberté, et que tout être équilibré appelle carcan.
Il imaginait qu'elle avait le sein sec, salé comme la flotte de son pays, et le ventre rapeux. Jugement aussi peu charitable que faiblement étayé, puisque en réalité elle n'avait rien d'affreux. Physiquement, du moins.

Bien sur elle ne pouvait s'empecher de distiller le fiel, et de commenter stupidement, puisqu'elle avouait elle -meme ne rien savoir, des evenements dont nul ne pouvait verifier la véracité.

En vérité, madame, vous me pretez là un pouvoir bien étrange... Une femme rencontrée une fois, en une nuit est tombée folle amoureuse au point d'en gâcher sa vie ? Une pauvre oiselle sans doute, encore vierge, abusée au point de se précipiter dans ma tente, nue et les cuisses ouvertes... Il est étonnant de noter votre propension au manichéisme. Le monde est simple, n'est ce pas ? Le mâle, chasseur sans foi ni loi, et la pauvre femme si fragile ? Le noir et le blanc ?

Il haussa les épaules. Il ne pouvait nier que parfois des inconnues avaient partagé une étreinte, surtout en campagne. La vie de L'Hospitalier n'avait pas été un long chemin tapissé de fleurs et son accession à la sainteté était encore loin. Néanmoins ces filles là, bien souvent, n'avaient pas été difficiles à capturer, aussi ne croyait-il pas un seul instant à la fable de la pauvre mère éplorée.

Vous voudrez bien m'épargner vos considérations sur le cadre de vie, la necessaire repentance du pécheur et autres billevesées moralistes qui vous arrangent bien. Je m'en moque de votre avis à peu près autant que de ma première dent. La réalité est que vous ne cherchez qu'a vous débarasser de l'enfant qui n'est qu'un fardeau pour vous, et qui devrait bénir le ciel que vous ne l'ayez pas vendue à une troupe de gitans.

D'un coup de reins, il se détacha du coffre, pour s'approcher de la femme.

Vous n'avez aucune idée des gens à qui vous vous adressez. Nul orphelin, nul pauvre hère ne trouve porte close dans un domaine régi par les règles de l'Ordre de Saint Jean. Inutile donc de vous ériger en parangon de vertu, nos épées ne sont que la misericorde de ceux qui se fourvoyent. Seriez-vous venue humblement demander asile pour l'enfant que vous auriez été accueillie en soeur. Il était inutile de tenter de culpabiliser qui que ce soit. Vous n'aimez pas cette gamine, elle vous encombre, vous coute, vous ralentit ? Fort bien, je ne vous juge pas, allez la chercher et partez. Peu importe qui en est le père, peu importe où et quand sa mère a péché.

D'une poche profonde, il tira une bourse rebondie, et la lança sur ses genoux.

J'ose espérer que la somme compensera vos très aristotéliciens efforts. Le chemin n'est pas difficile à trouver, il vous suffit de faire demi tour.

Du menton, et d'un air qui ne laissait pas de place à la tergiversation, il lui indiqua la porte.

Le nez retroussé , la gamine mordille sa lèvre quand elle entend les première phrase sortir de la bouche de Bérénice
elle serrait les points avec force, si fort qu'elle sentait les ongles s'enfoncer sans sa peau délicate
elle mordait sa lèvre se retenant de ne pas se jeté sur la fenêtre pour la briser a coup de point
elle detesté qu'on parle de sa mère en mal...
et je pense que c'est se qu'elle aurai fait si elle avait pas vu surgir sur le coté une femme
elle leva son visage vers la silhouette, le temps que ses yeux s'habitue au contre jours elle cru que c'était sa mère..

les même longs cheveux noir, le même corps élancé , la même posture appuyé contre le murs que celle qu'aurai prit sa mère si cela avait été elle
mais elle savait que ce n'était pas Lilas, elle le savait car elle avait compris que sa mère ne reviendrai pas depuis que devant le tombeau elle avait vu le cercueil descendre, elle avait même attendu que qu'on le recouvre de terre
et si Bérénice ne l'avait pas tirer par le bras pour partir elle y serai sur ment encore, elle se serait sur ment allongé son petit corps sur la stèle et aurai pleuré pleurer jusqu'à se que peut être la mort l'emporte aussi

depuis ce jours la gamine savait que sa maman n'était plus et depuis ce moment elle avait l'esprit embrumé par le chagrin

enfin la lumière laissa place au visage de l'inconnue et comme réaction se fut des sourcils fronçaient qu'elle offrit
que faire ... fuir? Ou rester ... ses yeux fixèrent le visage de la femme avec défis, pour lui sinifier qu'elle ne comptait pas se laisser faire
elle était belle cette dame pourtant et la gamine se sentit presque de suite en sécurité auprès d'ell
quand la dame s'accroupit en posant un bouquet sur ses genoux la petite eu un recule pour être sur qu'elle ne s'approche pas

puis elle fixa le bouquet un instant si un instant il y eu un silence elle ne put poser la question qui lui brûler les lèvres.

Comment que vous faite pour crouvé des fleurs en hiver ? Ze croyais qu'elle n'était toutes sous la neize
ses yeux fixés sur le bouquet elle ajouta

ma maman elle adore les fleurs..

lle ne se rendit pas qu'elle qu'elle parlait toujours au présent comme si sa mère était encore ..

Bérénice soupira presque insolente quand elle comprit qu'il allait lui sortir LE monologue du siècle. En elle même elle se préparait au pire, après tout il fallait baisser la tête et supporter, c'était le prix à payer pour retrouver sa liberté. Car en fait c'est bel et bien cela qu'elle était venu chercher.
Mais certains discours lui donnaient la chair de poule.

Citation :

En vérité, madame, vous me prêtez là un pouvoir bien étrange... Une femme rencontrée une fois, en une nuit est tombée folle amoureuse au point d'en gâcher sa vie ? Une pauvre oiselle sans doute, encore vierge, abusée au point de se précipiter dans ma tente, nue et les cuisses ouvertes... Il est étonnant de noter votre propension au manichéisme. Le monde est simple, n'est ce pas ? Le mâle, chasseur sans foi ni loi, et la pauvre femme si fragile ? Le noir et le blanc ?

Oula messire ne vous méprenez pas, ce n'est point ce que j'ai dit, en fait je vous trouve aussi irresponsables l'un que l'autre. Et Lilas savaient parfaitement ce que je pensais de son attitude. Quand au mâle chasseur ... je pense qu'il ne chasse que la proie qui lui en donne l'occasion. Sachez que je me fichais de ce que faisait Lilas de son derrière, jusqu'à ce que je me retrouve avec le résultat d'une de ses folles soirées.
Que vous croyez ou non qu'elle vous ait aimé n'est pas mon problème, à vrai dire j'ai toujours trouvé cela très idiot, mais chacun son truc.

Elle se leva pour s'approcher de la fenêtre et en regardant dans la cour elle soupira se rendant compte que la demoiselle avait une fois encore désobéit. Enfin son inquiétude était limitée, quelqu'un avait surement un oeil sur elle. C'est là que le joli coeur poursuivit.

Citation :

Vous voudrez bien m'épargner vos considérations sur le cadre de vie, la necessaire repentance du pécheur et autres billevesées moralistes qui vous arrangent bien. Je m'en moque de votre avis à peu près autant que de ma première dent. La réalité est que vous ne cherchez qu'a vous débarasser de l'enfant qui n'est qu'un fardeau pour vous, et qui devrait bénir le ciel que vous ne l'ayez pas vendue à une troupe de gitans.

Bérénice sourit légèrement.

Voyez vous mon cher, il se trouve que pour une fois, et très certainement la seule de notre existence, nous tombons d'accord.
Oui cette enfant est un fardeau pour moi et oui je compte bien m'en débarrasser, simplement parce que j'ai fait le choix de moins de légèreté que ma pauvre amie pour éviter de me retrouver avec ce genre de tracasserie. Je n'aime pas les enfants, et je vis une vie qui ne peut les accueillir. J'en ai conscience et même si on me regarde de travers à cause de ce genre de propos moi au moins j'ai l’honnêteté de le dire et je l'assume parfaitement. Alors, Lilas le savait, je n'ai pas l'intention de m'occuper de sa fille et c'est la raison pour laquelle elle m'a demandé de la confier à son géniteur. Et non je ne l'aurais pas vendue car je n'ai qu'une seule parole, mais je ne suis pas là pour vous parler de moi. La chose est fort simple, soit vous prenez soin de votre fille soit vous continuez d'ignorer son existence et je la dépose dans le premier orphelinat que je croise.

Quelque part elle espérait que cette tête de mule allait regarder les choses en face car elle n'aurait pas voulu décevoir son amie, mais c'est l'un des arguments qu'elle n'avancerait pas, puisque ce trait de sa personnalité était méconnu de beaucoup et cela lui convenait parfaitement.

Elle le regarda sauter de son coffre se demandant ce qu'il allait bien pouvoir encore faire. Il fallait qu'il en fasse des tonnes ...

Citation :

Vous n'avez aucune idée des gens à qui vous vous adressez. Nul orphelin, nul pauvre hère ne trouve porte close dans un domaine régi par les règles de l'Ordre de Saint Jean. Inutile donc de vous ériger en parangon de vertu, nos épées ne sont que la misericorde de ceux qui se fourvoyent. Seriez-vous venue humblement demander asile pour l'enfant que vous auriez été accueillie en soeur. Il était inutile de tenter de culpabiliser qui que ce soit. Vous n'aimez pas cette gamine, elle vous encombre, vous coute, vous ralentit ? Fort bien, je ne vous juge pas, allez la chercher et partez. Peu importe qui en est le père, peu importe où et quand sa mère a péché.

Je ne cherche pas à être accueillie en soeur, je fais ce pour quoi j'ai pris la route en direction de ce domaine. Que vous teniez à la garder m'arrange oui, ça vous choque ? vous préférez que je la traine derrière moi sans me préoccuper de ce qui est bien pour elle ?
De toute façon je n'en ai pas l'intention, mais elle est là pour rencontrer son père alors faites face à vos responsabilités ! ça vous fera grandir, et peut être que la prochaine fois vous serez plus prudent en emmenant une donzelle sous votre tente.
Je vais partir messire, une lettre vous attends dans le sac de la petite, elle est de Lilas elle vous parle de sa vie après vous, et de ce que représentait pour elle cette petite fille, je vous conseille d'en prendre connaissance, peut être que vous comprendrez que je ne vous mens pas. Dans le cas contraire, tant pis, cela ne me regarde pas !

Vl'a qu'il lui faisait le coup de la bourse ... elle aurait pu parier tiens ..

Citation :

J'ose espérer que la somme compensera vos très aristotéliciens efforts. Le chemin n'est pas difficile à trouver, il vous suffit de faire demi tour.

Elle prit la bourse et la posa sur la table devant elle.

Si j'étais venue chercher une bourse pleine je vous l'aurais annoncé avant de faire le voyage histoire de ne pas me déplacer pour rien. Gardez donc cette somme pour votre fille, elle a des gouts de luxe.

Bérénice colla son regard dans le sien et avec un léger sourire.

Ne vous en faites pas je connais le chemin, et je vais le prendre sans regret, saluez la petite de ma part.

Elle passa devant lui et jeta un oeil dans la courette avant d'avancer vers son cheval. Si la petite venait vers elle, elle la saluerait elle même, on n'est jamais aussi bien servi que par soi même et sa confiance envers le brun était très limitée. Mais il faut l'avouer il y avait peu de chances. Elle sangla sa monture et prit soin de contrôler ses pieds et son équipement, ensuite elle irait le faire boire et se remettrait en route. Enfin !

Elle ne devait pas en être consciente, mais la cigogne était à deux doigts d'en prendre cinq sur sa petite joue délicate, à force de trop ouvrir le bec.

Messire Eloso, doté d'une patience légendaire, avait la moutarde qui lui montait au nez. Non contente de venir ici lui pourrir la vie au pretexte d'une rencontre non prouvée bien que potentiellement admissible, la luronne le prenait de haut, et se permettait de lui parler de ses "responsabilités".

Il était temps qu'elle parte, et vite.

Lorsqu'elle eut passé la porte, il s'avança derrière elle. Négligeant le bruit du cheval qui s'éloignait, il jeta un regard sur le chariot, avant de voir une petite fille, debout devant Leello agenouillée.

Il soupira, croisa les bras et s'appuya contre le mur. Ainsi cette enfant serait à lui ? V'là autre chose. Curieux, il l'observa en silence.

Le nez retroussait dans une grimace qui ne la met pas du tout dans son avantage, la gamine attend la réponse de leello quand tout a coup la porte s'ouvre laissant place a Bérénice

la nourrice de fortune, elle prit même pas la peine de regarder Agathe , elle ne se préoccupa pas de savoir si elle suivait bien, pire elle décrocha la charrette prenant soin de récupérait ses affaires..

la petite fille resta un instant sur place posant son regard d'incompréhension sur Leello la belle dame a la jolie robe puis sur l'homme qui avait suivit Bérénice a l'extérieur et qui la fixé d'un drôle d'air

Et c'est d'un bon quel se leva laissant son baluchon derrière le pot de fleur et qu'elle se précipita en courant vers le cheval qui s'éloignait déjà

BERENICHHHHHHEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE !!! BEBERENICEEEEEE !!!
ATTENDEZ MOI !! ATTENDEZ MOI !!

Elle arriva a la hauteur du pied de la dame et s'y accrocha, son visage était baigné de larme elle ne comprenait rien a se qui se passait et elle avait peur, peur de cette grande maison ou elle ne connaissait personne, peur que ses gens la jette dehors et qu'elle finisse toutes seule et pour toujours

PITIER !! ME LAISSEZ PAS !! SERAI SAGE !! ZE FERAIS PLUS DE BETISES!!! PPPIIITTTTTIIIIEEEERRRR !!

elle essaya de s'agripper le plus fort qu'elle put, mais sa petites force d'enfant eu raison de sa ténacité et elle fini au sol face visage contre terre et elle regarda la monture s'éloigner
son visage humide qui avait rencontre le sol était salit par la terre

BBEEEEREEENNIIIChEEEEEE !!! béréniche... béréniche

elle renifla, son regard bleu remplit de larme, ainsi donc elle avait eu raison de se méfié, elle l'abandonné...
et après avoir perdu sa mère voilà elle se retrouvé toute seule
mais pourquoi ici … pourquoi auprès de ses inconnus, elle se jura que qu'il qui soient elle leur ferai payer de ne pas lui permettre de repartir avec Bérénice

Leello se rendait compte que la petite était très méfiante mais elle avait cette pointe de curiosité dans le regard qui ne trompait pas et elle savait que son bouquet finirait par l'intéresser.

En effet elle comprit qu'elle ne lui voulait pas de mal et que la vicomtesse n'allait pas lui hurler dessus puis prit une petite voix.

Citation :

Comment que vous faite pour crouvé des fleurs en hiver ? Ze croyais qu'elle n'était toutes sous la neize
ses yeux fixés sur le bouquet elle ajouta
ma maman elle adore les fleurs..

Tu sais nous avons un sous bois au fond du jardin et c'est très abrité, puis certaines fleurs ne poussent qu'en hiver. Si tu veux un jour je te montrerais où les trouver.

Puis elle sourit tristement en l'entendant parler de sa mère car même si la petite n'y faisait pas référence, on sentait dans sa voix qu'elle savait qu'elle ne la reverrait pas. Et pour une petite fille c'est une vie bien difficile. Leello leva les yeux vers elle, l'observant discrètement, cherchant une ressemblance avec son vieil ami puis elle lui sourit pour la rassurer.

Si ta maman aime les fleurs c'est que c'est une grande dame !

A peine avait elle fini sa phrase qu'elle entendit la porte s'ouvrir et le ton aimable de l'ours. Elle vit le visage de la petite changer, et à son tour elle se leva pour se tourner vers la porte. En effet la nourrice semblait bien décidée à reprendre la route. D'après ce qu'elle savait, Leello avait compris qu'elle ne voulait pas garder l'enfant auprès d'elle.
Il y avait bien une chambre de libre mais la décision cette fois ne lui revenait pas, et il fallait qu'Eloso vienne s'exprimer sur ce qu'il comptait faire de cette nouvelle.

Elle vit alors la petite courir derrière la dernière la personne qui avait été pour elle un repère et imaginait sans peine son état d'esprit. Se retrouver seule dans une maison inconnue avec des personnes à qui elle n'avait pas été présentée. C'était bien difficile lorsqu'on est si jeune et que l'on doit déjà faire face à la disparition de sa maman.
Leello regarda Eloso, elle attendait un signe de sa part pour savoir comment réagir. La meilleure chose était qu'il aille la chercher pour lui expliquer la situation, mais elle savait qu'il avait du mal à digérer la nouvelle. Aussi s'il ne bougeait pas, elle irait chercher Agate pour l'apaiser et lui faire comprendre qu'elle ne risquait rien tant qu'elle serait entre ces murs.

Il restait pensif.
Sous ses yeux, Leello, qui le regardait et attendait quelque chose de lui, et la petite, un peu plus loin, couchée dans la terre après avoir trébuché.
Il soupira. Il n'avait rien contre la gamine, mais clairement il se serait bien passé de cette arrivée.

Il attrapa le regard de Leello, lui sourit doucement, désolé de la situation qu'il lui faisait involontairement subir; et se détacha du mur pour se diriger vers Agathe. Sa capacité a communiquer avec les enfants était à peu près égale à zéro, aussi il se pencha au dessus d'elle, un instant immobile. Puis il tendit la main, saisit son avant-bras et la releva pour la remettre sur ses pieds.

Allez, debout petite. Rentre au chaud, tu ne risques rien ici. Tu vas manger, et puis tu nous raconteras ton voyage. Je crois que la dame ne reviendra plus, tu sais. Et c'est sans doute mieux pour toi.

Il la poussa doucement vers la porte, la suivant à deux pas derrière. Plus il y pensait, et plus il refusait l'idée qu'elle soit sa fille, d'autant que les dates lui semblaient bien floues. Rien de cette situation ne lui convenait, mais il considérait aussi que la fillette n'était qu'une victime, quelle que soit son histoire, et qu'elle n'avait pas à subir plus que de raison. D'autant que s'il y a une chose à laquelle il croyait dans tout ça, c'est bien au décès de la mère.

Leello, mon amie, vous entrez avec nous ?

C'était une question mais surtout une demande d'aide, car il n'avait aucune idée de quoi faire avec la petite, quoi lui dire pour la rassurer , ni même quoi lui faire donner à manger.

Elle releva son visage vers l'homme …et si ses joues étaient baignaient de larmes ses sourcils , eux, c'étaient froncés sans même qu'elle ne s'en rende compte
ses petits points étaient fermement serraient, prête a bondir sur le moindre geste qu'il ferait vers elle..
et quand elle sentit la main sur son bras elle se contracta de tout ses muscles, le geste n'était pas tendre il n'était pas non plus brusque, c'était un geste neutre dénué de sentiment, la gamine le sentit au plus profond de son ventre
elle planta ses yeux bleu dans ceux de l'homme et le regarda froidement. Du haut de ses 4 ans elle n'avait pas l'intention de se laisser faire alors elle retira son bras dans un geste brutale
elle se sentit alors poussé doucement dans le dos pour qu'elle avance vers l'intérieur
encore une fois elle chassa la main dans un mouvement du dos, fuyant le moindre contacte

me toussez pas m'siou me toussez pas !

Lui raconter quoi ? Elle n'avait rien a dire a cet étranger tout se qu'elle voulait c'était sa maman et ca il ne pourrait pas lui rendre

Pis d'abors Z'ais pas faim !

Tout en disant c'est mots elle sentit un gargouilli faible dans son ventre preuve qu'elle mentait mais elle était bien trop fier pour l'avouer

elle partit d'un pas rapide vers le pot de fleurs, se glissa derrière et empoigna son baluchon, elle en sortit son lapin et mit alors une de ses oreille toute mâchouillé dans sa bouche et se mit a la sucer dans un bruit de sucion assez désagréable surtout quand on voyait l'état du doudou malodorant

elle regarda l'entré en se penchant devant la porte en reniflant sa morve qui avait coulé en pleurant de trop
puis curieuse elle resta planté devant la porte ouverte et se pencha pour regarder a l'intérieur
la maison était grande, on pouvait sentir le bois qui brûlé sans doute dans une cheminée et qui donné se parfum particulier au maison, un parfum qui donne envie d'entré pour se réchauffer
et en parlant de se réchauffé elle en aurait bien eu besoin la petite car ses fesses tremper par la neige l'avait transit de froid et ses lèvres bleutées en témoignés
mais elle resta quand même devant la porte bien décider a ne pas entré dans cette prison qu'on lui imposé, si belle prison soit elle

et elle se mura dans le silence..

Leello était heureuse de voir son vieil ami faire face à la situation en allant à la rencontre de la petite rousse. Elle connaissait son aversion pour les enfants, qui était encore amplifiée face à une fillette, et qui pour le coup, l'était plus encore face à celle-ci qu'on lui présentait comme sa fille sans qu'il se doute de son existence jusque là.
Réellement elle était très fière de lui, car même si elle le savait changé, pour son plus grand bonheur, elle n'aurait pas imaginé que ce soit à ce point.

Aussi quand il la regarda et qu'il lui demanda de l'accompagner, elle lui sourit lui faisant comprendre qu'elle ne le laisserait pas seul face à la situation, simplement parce qu'il méritait son assistance et cette enfant aussi.

Leello, avait été une petite fille très têtue aussi et elle savait que cette petite là n'allait pas obéir au doigt et à l'oeil. Puis elle savait aussi qu'il serait impossible de lui imposer certaines choses, il fallait au contraire l'apprivoiser et lui montrer que personne ne lui voulait de mal ici.
Au lieu de les rejoindre, Leello entra dans la demeure par la porte de service de la cuisine, elle prit un verre de lait qu'elle posa un instant sur le coin de poêle, puis plaça dans une petite assiette quelques biscuits qu'elle sortit de la boîte à gâteaux des enfants. Elle savait que ses grands bébés ne lui en voudraient pas, ils seraient surement les premiers à être heureux de l'arrivée de la petite. Puis elle regarda le bouquet qu'elle avait fait pour Emilie, le mis dans un vase avec un peu d'eau et se dit que celui d'hier étant encore frais, Emilie pouvait se passer d'un nouveau ce jour.
Enfin elle réunit le tout sur un plateau et se dirigea vers la salle à manger où elle posa le plateau sur l'imposante table en bois. Bien entendu elle avait fait en sorte que de l'entrée où se trouvait la petite figée, on ne voit que lui abandonné et attendant qu'on le déguste.
Il ne restait plus qu'à faire semblant de ne pas faire attention à ce qu'il se passait devant la porte en ajoutant une bûche dans l'âtre. Normalement, la faim, le froid, la curiosité devraient débloquer cette fillette pour la guider jusque là afin qu'elle se restaure un peu.

Maintenant, la touche finale, histoire de faire en sorte que l'attention de la petite soit capturée.

Eloso mon ami, voulez vous boire et manger quelque chose ? bien sur la demoiselle qui vous accompagne est la bien venue.

Bon... Ca demarrait mal. La gamine se butait d'entrée de jeu, et figurez-vous qu'il n'avait pas l'intention de se laisser marcher sur les bottes. Il avait l'habitude des vieux routiers, et certes une enfant n'allait pas le mener par le bout du nez. Même s'il est vrai que la gent féminine, globalement, avait plus de chances d'y parvenir qu'une bande de cuirassés.

Il envisagea, avouons-le, l'option sans concession, qui se serait traduite par un porté de rousse à l'intérieur, sans négociations. Mais à l'air de Leello il réalisa que peut etre ça n'etait pas la meilleure de toutes les solutions. Donc, sagement, il obeit, et passa la porte, ignorant superbement la gosse plantée là. Néanmoins, il connaissait les femmes, et une main prudente vint protéger ce à quoi il tenait quand meme beaucoup, vu la hauteur de l'adversaire potentielle.

Ahhhh c'est l'heure du gouter !!!

Il s'approcha du plateau, grimaça devant le lait, et saisit un biscuit vite enfourné.

Puis sans plus se soucier de la porte ouverte et du minois buté mais curieux qui la barrait, il s'assit tout près du feu.

Mon amie, ils sont toujours aussi bons !

Plus bas, il ajouta :

Qu'est ce que vous comptez faire ? Elle n'a rien de mon caractère souple et jovial !