Enfin la porte ... manquait plus qu'à espérer qu'elle ne mette pas trop de temps à s'ouvrir, elle n'était pas du genre la Bérénice à patienter des heures, surtout pour trois malheureuses herbes folles.
Elle entrepris de frapper à la porte, espérant que la nobliote se remue le train vu que le portier habituel semblait débordé.
Attendant que la porte daigne s'entrouvrir elle posa son sac d'herbes au sol pour éviter d'en avoir à supporter le poids plus longtemps.
La Bérénice entrepris alors un décompte, un décompte partant de 30 et descendant d'un en un pour atteindre le fameux zéro. Et oui elle n'avait pas appris à lire et ne tenait pas à le faire mais elle savait compter et cela était bien plus utile.
Ensuite si pas de réponse elle reprendrait ses herbes et remonterait sur son cheval pour s'éloigner au plus vite de la civilisation. D'autant qu'ici, résidait la dernière personne avec qui elle avait envie de passer du temps.