leello
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Date d'inscription : 27/05/2009
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Localisation : Près de l'homme de ma vie
 | Sujet: La fuite à deux ou le voyage de noces...  Lun 14 Déc - 18:21 | |
| - Jehan_de_proisy a écrit:
- [Vicomté d'Olonne il y a quelques jours...quelque part près de l'océan en Poitou]
Pierre! Edward! sommes nous prêts? Nous n'allons pas attendre la Vicomtesse et moi partons à cheval et vous nous suivrez...
Sur ces mots, le Fortunat aida sa douce et tendre épouse à se mettre en selle puis vérifia ses étriers. Son visage à hauteur des longues cuisses fuselées, gainées dans les hauts de chausses de cuir, ressentait la chaleur d'icelles.
Ses mains s'égaraient comme par mégarde sous prétexte de régler au mieux les étriers... Un regard à la cavalière en pourpoint de cuir, de couleur bleue assorti à ses hauts de chausse - lequel moulait à la perfection les courbes délicieuses de sa propriétaire - et le Fortunat déposa un baiser sur la main de sa jeune épouse.
Ma Mie nous voilà prêts! Hardi je vous suis où que vous alliez!
Le temps d'enfourcher le fidèle frison noir, Tempête, et de partir au galop derrière la jeune Vicomtesse dont la cape blanche frappée de la croix Hospitalière flottait au vent de la cavalcade...
[Poitiers, le lendemain...]
Quelques heures plus tard les cavaliers touchèrent Poitiers, la capitale Poitevine et ce sans que son équipage n'ait pu le rejoindre. Dame la cavalière n'avait pas ménagé les montures et c'est avec joie que le couple mit pied à terre une fois les portes ouvertes à l'annoncé du nom du Vicomte...
L'auberge où ils descendirent et rencontrèrent leurs amis, résonne encore du don qu'ils se firent l'un à l'autre cette nuit là. Fort heureusement les chambres adjacentes étaient toutes vides... Au soir même ils reprirent la route mais cette fois en carrosse en direction de Thouars la ville frontière avec l'Anjou...
[Thouars, le surlendemain...]
Un tour rapide de la ville, peu de rencontre et la fatigue du voyage...Que voulez vous qu'il advint? Ils approfondirent leur découverte l'un de l'autre et la couche abandonnée à l'aube témoignait de leurs ardeurs...
Nouvelle chevauchée mais cette fois plus calme surtout en franchissant le nœud de Montreuil Bellay - le nœud de la discorde comme le surnommait les Poitevins même s'ils avaient finalement reconnus le lieu comme Angevin grâce à la ténacité d'une poignée d'hommes et de femmes résolus à rétablir la paix -. Le tout pour voir se profiler les remparts de Saumur...
[Saumur, un jour plus tard...]
Les deux cavaliers déposèrent leurs montures à l'écurie de la taverne épuisés mais ravis de s'endormir dans les bras l'un de l'autre. Pour une fois la quiétude des clients de l'auberge ne fut point troublée.
Ils se réveillèrent ensemble s'émerveillant de trouver l'autre dans ses bras et commencèrent leur journée par un tendre baiser. Puis comme à regret ils s'abandonnèrent pour se préparer à une nouvelle chevauchée à destination d'Angers la capitale Angevine...
[Angers...]
Angers déserté! Bigre la visiter fut facile mais bien vite le jeune couple trouva un lieu pour s'isoler. La jeune femme ayant par ailleurs un inventaire détaillé à faire de son compagnon. Dame elle allait devoir le supporter toute sa vie autant en faire le tour du propriétaire tout de suite...
L'aube les vit se profiler à l'horizon en direction du Maine où ils ne firent halte qu'une nuit en rase campagne leur équipage les ayant rejoint.
La tente montée, la Vicomtesse s'étant muée en chasseresse tandis que son époux lançait quelques pigeons et les gardes purent observer un jeu d'ombres qui malheureusement fut interrompu lorsque le couple souffla la chandelle tandis que la toile s'agitait...sans doute la brise automnale...
Le départ fut sonné à l'aube et les remparts d'Alençon se profilèrent à l'horizon...
[Alençon, premier but du voyage...]
Le lourd carrosse, frappé aux armes mêlées du Poitou et d'Olonne se rangea près des portes de la ville.
Le Prévot fit parvenir un mot au Vicomte, lequel lui répondit en la taquinant. Certes il ne connaissait point la Baronne mais en sa qualité d'époux d'une Alençonnaise ne devenait-il pas peu ou prou un peu Alençonnais lui même?
Tandis que la Vicomtesse s'en allait vaquer à de menues occupations laissant son Seigneur et Maître épuisé sur leur couche, ce dernier se réveilla et alla à la messe pour commencer.
Un petit tour en taverne puis il prit la route de la Chancellerie. Dame où voulez vous que se rendre un diplomate en voyage de noces?
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